Ils sont parmi nous !
Dans notre dernière revue, nous évoquions la présence au lac de Warfaaz de castors. Cette présence se précise de manière formelle puisque M. Jean-Jacques Saive nous a fait parvenir des photos qui ont été prises dans son jardin à Nivezé (route du Tonnelet) et dans un terrain voisin autour d’un étang près du ruisseau de la Sauvenière ??.
On peut voir que des branches d’un pommier ont été coupées avec une technique qui ne laisse aucun doute sur les auteurs. (voir photo ci-contre : crédit photos : Jean-Jacques Saive). En général, le castor coupe des arbres d’un diamètre de 8 à 10 cm (parfois il s’attaque à des bois plus tendres de 20 à 60 cm). Il effectue ces opérations principalement en automne et en hiver sur un territoire qui ne dépasse pas une trentaine de mètres de chaque côté des berges du ruisseau. Il coupe les tiges en biseau et les arbres plus gros « en crayon ». Le castor se nourrit au printemps et en été de plantes herbacées. Il est strictement herbivore et ne mange pas de poisson.
Un terrier au bord de l’étang
De plus, des éléments de construction d’un terrier peuvent être observés sur l’étang. Le castor assemble en un tas des branches de bois qui recouvrent un trou creusé dans la berge. L’entrée du terrier se trouve sous le niveau de l’eau. Plusieurs arbres de cette propriété voisine ont été chaulés pour décourager les castors. Les arbres plus précieux peuvent être entourés d’un grillage comme on le fait pour prévenir les dégradations des cervidés.
Ce retour sympathique du castor dans nos rivières peut provoquer des désagréments plus ou moins importants pour les riverains. Il est cependant possible de prendre certaines mesures pour éviter des dégâts aux arbres et aux cultures.
Un site de la Région Wallonne donne de plus amples informations sur le sujet.
Derrière le hall omnisport, les castors ont créé un barrage permettant d’élever la hauteur de l’eau à cet endroit. Ils ont coupé plusieurs arbres dont certains ont un bon diamètre. Les riverains craignant une montée des eaux à cet endroit ont demandé à la DNF d’enlever le barrage.