Situé à l’orée des Hautes-Fagnes, le petit village de Hockai (altitude 550 mètres) est le point de départ de nombreux circuits de randonnées pédestres. Hockai (en wallon : à Hockê) doit son nom au relief sur lequel il se trouve. En allemand, « hocke » signifie éminence, petite colline. Si pour certains historiens la plupart des villages fagnards, dont Hockai et Baronheid (en wallon : à Baronhé), sembleraient avoir vu le jour entre le 10e et le 13e siècle, le premier écrit qui témoigne de la présence d’habitants sur le site hockurlain remonte à 1565, il mentionne le nom d’un certain Pirotte de Hockaÿ. L’orthographe du toponyme a évolué au fil du temps : Hocquea au début du 17e siècle, Hockeau, Hocquay, Hoquai, Hockay et enfin Hockai. Jusqu’en 1795, le hameau de Hockai faisait partie de la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy et plus spécifiquement du ban de Francorchamps. De la fin de l’Ancien Régime jusqu’en 1977 (date de la fusion des communes), il se situait sur la commune de Francorchamps. De nos jours, il fait partie de la commune de Stavelot.
Un document, daté du milieu du 18e siècle, nous apprend qu’il y avait à « Hoquel » : 12 maisons (5 bonnes et 7 médiocres), 100 bêtes et 5 chevaux ; pour « Baronheid », le même relevé annonce : 6 maisons (2 bonnes et 4 médiocres), 35 bêtes et 3 chevaux. Pendant la période française, un tableau des feux, établi le 24 thermidor an VIII (12 août 1800), renseigne pour Hockai 12 feux et 63 habitants et pour Baronheid 6 feux et 39 habitants. En 1843, l’ « Atlas des communications vicinales de Francorchamps » mentionne 7 maisons à Baronheid et 17 maisons à Hockai. A cette époque, les Hockurlains étaient presque tous cultivateurs ; ils habitaient des fermettes aux murs de torchis et aux toits de chaume, serrées autour de la chapelle villageoise. Leurs maigres lopins de terre avaient été gagnés sur la fagne toute proche. Le curé Rikals, via son recensement paroissial de 1863, signale qu’il y avait 121 habitants à Hockai pour une vingtaine de familles et 77 habitants à Baronheid pour une douzaine de familles. C’est dans le courant du 19e siècle que les Hockurlains ont abandonné les cultures traditionnelles pour se tourner vers l’élevage des vaches laitières.
A partir de la seconde moitié du 19e siècle, des douaniers (Hockai fut village frontière de 1830 à 1918 par rapport à la Prusse et de 1940 à 1944 par rapport à l’Allemagne) et des cheminots (la ligne de chemin de fer Spa-Stavelot-Gouvy fut ouverte en 1867) habiteront dans les deux hameaux. En 1878, une station météorologique est installée à la gare; elle fonctionnera jusqu’en 1956 pour le compte de l’Observatoire Royal de Belgique. Une autre station sera installée en 1957 chez le cantonnier Albert Legrand.
La laiterie Saint Donat a été créée en mai 1901 grâce à la fabrique d’église. Elle sera tout d’abord louée à M. Pottier, puis en 1932 à plusieurs paroissiens associés en société de laiterie (la gérante s’appelait Alphonsine Klein). La laiterie cessera ses activités pendant la 2e Guerre. Elle sera ensuite occupée par des scouts et depuis décembre 1955, c’est une habitation privée.
Le 9 août 1914, des troupes allemandes en provenance d’Elsenborn traversent le village. A la suite de coups de feu tirés au hasard, une trentaine de personnes sont arrêtées par les envahisseurs. Le lendemain, le curé et huit otages sont emmenés à Tiège pour subir un interrogatoire et passer devant un tribunal militaire. Après un vague procès, l’abbé Dossogne est condamné à la peine de mort ; les autres otages sont libérés. Le 11 août, vers 11 heures du matin, il est abattu sauvagement dans une prairie de Tiège située à l’entrée du « Bois des Gattes ».
Dans les années vingt, il y avait 37 maisons à Hockai et 15 à Baronheid. Après la 1ère Guerre, suite à l’annexion des « Cantons rédimés », la frontière fut déplacée vers l’est et la douane de Hockai fut fermée, les familles de douaniers quittèrent la région.
Dans le courant des années trente, le Ministère de la Défense fit construire 65 fortins sur une ligne reliant Beusdael à Stavelot. Deux de ces abris furent élevés à Hockai en 1934, à l’ouest de la voie ferrée, afin de défendre les deux ponts routiers qui enjambaient la tranchée. A partir de 1938, des cyclistes-frontière garderont les deux ponts hockurlains. Le vendredi 10 mai 1940, peu après 6 heures du matin, l’armée belge les fit sauter car les Allemands étaient signalés non loin d’Ovifat. En 1941, l’occupant les fit reconstruire.
En 2014, 321 personnes habitaient Hockai et 96 personnes Baronheid. De nos jours, il n’y a plus de ferme en activité, Hockai est devenu essentiellement résidentiel. Un hôtel, 2 auberges, deux cafés, un garage, quelques artisans, plusieurs gîtes de vacances et une location d’ânes pour la promenade complètent le tissu économique du village.
La paroisse
C’est en 1750 qu’une chapelle est construite à Hockai. Sept ans plus tard, elle est consacrée et dédiée à Saint Donat. La maison du chapelain se situait à l’arrière de l’édifice. En janvier 1843, la chapellerie hockurlaine est érigée en paroisse succursale de Francorchamps. Le cimetière, situé à côté de l’église, est ouvert la même année, il sera agrandi en 1881 et 1948. Un nouveau presbytère est construit en face de l’église en 1865, l’ancien étant devenu inhabitable ; il ne sera néanmoins raccordé à l’électricité qu’en 1927. En décembre 1878, le projet de construire une nouvelle église sur l’emplacement de l’église existante est approuvé par la commune de Francorchamps. L’église sera construite par l’entreprise Dessaucy de Theux suivant les plans de l’architecte Charles-Etienne Soubre et sera consacrée en 1888.
Liste des desservants : Une douzaine de chapelains ont officié à Hockai avant la création de la paroisse en 1843. Jean Remy Mairlot (le 1er curé) de 1843 à 1860, Joseph Hubert Rikals de 1863 à 1874, Léopold Michiels de 1874 à 1880, Henri Quirini de 1880 à 1884, Gérard Michel Radermeckers de 1884 à 1890, Jean Mathieu Maron de 1890 à 1901, Nestor Antoine Kersten de 1901 à 1908, Jean François Jamoye de 1908 à 1910, Jean Toussaint Joseph Dossogne de 1910 à 1914, Alphonse Bodson de 1914 à 1931, Léon Sneepers de 1931 à 1935, Ferdinand Melin de 1935 à 1965, Joseph Foguenne de 1966 à 1998, ? , Michel Capé (actuellement curé des paroisses de l’unité pastorale du Pays de Saint-Remacle).
L’écoleDès 1807, suite à la présence d’un chapelain au village, les enfants de Hockai et Baronheid eurent la possibilité d’aller à l’école depuis la Toussaint jusqu’à Pâques ; la classe se faisait dans la maison du chapelain. Une école privée exista également à Hockai avant 1843 ; elle fut adoptée par la commune de Francorchamps en 1874. Jules Pottier y enseigna de 1864 à 1875. En 1868, cette école accueillit 28 élèves dont 3 de Cokaifagne. En 1875, la commune de Francorchamps fut sommée par la Province de Liège de créer une école communale à Hockai et d’y nommer un instituteur communal. Une nouvelle école avec un logement pour l’instituteur fut construite en 1880.
En septembre 1953, il restait 11 élèves. Fin août 1963, la population scolaire étant en forte augmentation, une seconde classe fut ouverte. En septembre 1972, une diminution importante du nombre d’élèves entraîna sa suppression. En 1976, les écoles communales de Francorchamps, Ster et Hockai sont fusionnées ; Vital Banneux, en poste à Francorchamps, sera le 1er directeur de la nouvelle entité. Quelques années plus tard, une classe maternelle ouvre ses portes à Hockai. Cette année 27 élèves fréquentent l’école hockurlaine.
Parmi les instituteurs et institutrices, on peut citer : Ernest Renard de 1876 à 1877, Henri Joseph Fonck de 1877 à 1882, Jean-Louis Colette de 1882 à 1919, Jean Grégoire de 1919 à 1938, Irène Tricot de 1938 à 1948, Ghislaine Dohogne de 1948 à 1949, Emile Goffard de 1949 à 1986 (directeur de 1978 à 1986), Anne-Marie Legrand-Grignard de 1963 à 1964, Godelieve Laurent-Faniel de 1964 à 1972, Camille Rouxhet de 1978 à ? , Jean Dohogne, Achille Renier (directeur de ? à 2001), Pascale Huberty, Pascale Thomas, Stéphanie Bonhomme.
Actuellement, l’école communale de Francorchamps-Ster-Hockai est dirigée par Nathalie Anselme. Sur le site de Hockai, elle est aidée dans sa tâche par : Sophie Demoulin et Céline Joye.
La gareLa ligne de chemin de fer reliant Spa à Gouvy en passant par Hockai a été construite de 1863 à 1867. Cette ligne a joué un rôle important dans le développement du hameau, mais elle l’a également coupé en deux suite au creusement de la profonde tranchée réalisée afin d’éviter un profil trop pentu à la voie ferrée (à Hockai, les travaux avaient été entamés le 18 décembre 1863).
La station de Hockai a été ouverte le 5 février 1870. Jusqu’en 1919 (date de l’annexion des Cantons rédimés), c’était la plus haute de Belgique. L’exploitation de la ligne ne fut jamais bénéficiaire. Le profil pentu des rampes situées de part et d’autre de la crête de Hockai constituait un handicap pour les lourds convois de marchandises pondéreuses (minerais, charbons et cokes). De plus, entre Spa et Trois-Ponts, la ligne était à voie unique, et en hiver, par temps de neige, le trafic était souvent paralysé lorsque la tranchée était remplie de poudreuse (en février 1889, presque tous les hommes valides de Hockai, Ster, Sart et Francorchamps furent réquisitionnés pour la dégager). Dès l’ouverture de la ligne de l’Amblève, le trafic marchandises chuta fortement.
Par contre, les trains de voyageurs permirent aux Hockurlains de sortir de leur isolement, de trouver du travail à Spa, Verviers, Liège ou Stavelot ou d’y poursuivre des études. Certains devinrent d’ailleurs cheminots. Le train amena également des touristes en villégiature dans les Hautes-Fagnes ; des auberges s’ouvrirent près de la station, elles se transformèrent petit à petit en hôtels. Après la Seconde Guerre, le trafic tarda à retrouver son rythme normal ; le dernier train de voyageurs passa à Hockai le 1er août 1959. De nos jours, les promeneurs et les cyclistes se partagent l’ancienne voie ferrée transformée en Ravel.
Les hôtels
A l’origine ferme-auberge, le café-restaurant des Etrangers, situé en face de la gare, était la propriété d’Henri Pottier-Noirfalise. Après le décès des aubergistes, l’établissement est acheté en janvier 1899 par Constant Brixhe-Bastin qui le transforme et le dénomme l’hôtel des Etrangers. En janvier 1927, l’hôtel passe dans les mains de Cyrille et Valérie Brixhe-Noirfalise. Endommagé durant la 2e Guerre, l’établissement ne rouvrira ses portes qu’au début des années soixante. Les nouveaux patrons, José et Marie-Louise Brixhe-Willems, l’appelleront l’hôtel Beau-Site. De nos jours, leurs enfants en assurent la gestion.
Situé à côté de l’école communale, l’hôtel Beau-Séjour débute ses activités vers 1910 ; il a été construit par Félicien Jacob-Petitjean, charpentier et cultivateur, sur une parcelle acquise en mars 1901. Initialement, ce fut une fermette et une épicerie. En 1933, l’hôtel est repris par sa fille Antoinette épouse de Maurice Parmentier. En 1966, l’activité hôtelière passe aux mains d’Yves et Francine Vander Heyden-Mosbeu ; ces derniers se retireront des affaires en 1993. Quelques années plus tard, Guy Parmentier, le propriétaire, vendra l’établissement.
Situé contre la voie ferrée, l’hôtel des Touristes, tenu par Camille Jacob-Siva a été construit peu avant la 1ère Guerre. En 1919, il change de nom et devient l’hôtel Belle-Vue. En 1927, il est acquis par la famille Ney-Renaudin. En 1928, il passe aux mains de la famille Wintgens-Kupper. En 1930, Thérèse Bouchez en reprend la gestion et dirige l’établissement jusqu’en 1942. L’hôtel Belle-Vue devient en 1946 la propriété de Paul Tricot-Raskin. En 1974, il le louera aux époux Lechanteur-Przezdziek qui en deviendront propriétaires en 1984. Ces derniers vendront l’hôtel en 2013 et l’activité hôtelière cessera peu de temps après.
L’hostellerie Le Castel, ainsi était dénommée, de 1948 à 1961, l’auberge tenue par R. Laurens. Cette hostellerie avait pour cadre le pavillon de chasse construit en 1911 par le chevalier Ludovic de Laminne de Bex. Suite à la faillite de l’aubergiste, la propriété fut vendue. Depuis fin 2007, l’ancienne villa est devenue un gîte de vacances.
Au début du 20e siècle, une douane est construite à l’est du village de Hockai, le long de la route menant à Xhoffraix. Après la Grande Guerre, lorsque les « Cantons rédimés » sont annexés, le bâtiment est vendu. En 1935, il change à nouveau de propriétaire et devient l’Auberge des Amis de la Nature dénommée également l’Auberge des Hautes Fagnes. Les Amis de la Nature étaient une organisation de tendance socialiste. De nos jours, l’établissement porte le nom d’Auberge des Castors.
Deux autres établissements ont également existé : l’éphémère hôtel Beau-Site (1938-1940) de la famille Detongre, situé près du pont du Centenaire, acquis après la Seconde Guerre par le docteur Grisar et la pension de famille Defechereux qui cessa ses activités après la dernière guerre.
Les commercesParmi les autres commerces ayant existé au siècle dernier, on peut citer : « le café de la Station » propriété vers 1900 d’Alphonse Pottier-Philippart, tenu ensuite par son fils Ernest, devenu vers 1960 « le café Ardennais » d’Andrée Brixhe-Pottier, tenu actuellement par son fils Jean-Claude Brixhe ; l’épicerie de Marguerite Jacob-Petitjean (de 1903 à 1933) ; le café « Le terminus de la Hoëgne » de Julien Robert ; l’épicerie de Florent Rouchet-Philippart (pendant la 1ère Guerre) ; la boulangerie de Félicien Tricot-Jacob (de 1900 à 1940, tenue ensuite par son fils Paul Tricot-Raskin, par après l’épicerie de Marie Lecapitaine-Jacoby, puis l’épicerie d’Annette Legrand) ; l’épicerie de Pierre Cloes-Laurenty (de 1947 à 1960) ; la boucherie d’Emile Chasseur-Santkin ouverte de 1947 jusque dans les années quatre-vingts ; l’épicerie Dohogne dénommée également l’épicerie « A la gare » ouverte dans l’ancienne gare de 1970 à 1987 (par la suite l’épicerie Lambert-Legras) ; le garage José Vauchel ouvert en 1969, tenu par son fils Didier depuis 1991 ; le restaurant « Le Passetoutgrain » tenu par Annette Legrand.
Le barrage de la HoëgneEn 1912, le projet de construire une retenue d’eau sur la Hoëgne, à hauteur du pont de la Vecquée, est à l’étude. Ce projet dénommé « Barrage de la Hoëgne » consistait à créer un lac artificiel d’une superficie de 30 hectares servant de réserve d’eau alimentaire d’une part (21.500 m3/jour) et de régulateur de débit du ruisseau précité d’autre part (assurer un débit journalier régulier de 4000 m3). La guerre de 1914-1918 suspendit la mise en œuvre du projet. En 1935, il refera surface, mais une fois encore n’aboutira pas !
Le défenseur le plus acharné de ce projet était le commandant Charles Lemaire (1863-1926), un ancien militaire belge ayant servi au Congo. Vers 1908, il était venu s’installer à Cokaifagne dans une propriété qu’il avait baptisée « Les Sources Fraîches », plus connue sous le nom de « Ferme Rose » (actuellement l’hôtel « The Kottage »). D’après le commandant Lemaire, la réalisation de ce projet aurait permis de tripler le rendement des moulins et scieries établis en aval sur la Hoëgne et son coût aurait été largement amorti en construisant une centaine de mètres plus bas une usine hydroélectrique permettant de produire de l’électricité pour plus de 4000 habitants !
Au début de la Première Guerre, c’est dans la propriété du commandant Lemaire que, le 6 août 1914, les Allemands avaient établi un champ d’aviation. Sept aéroplanes accompagnaient les troupes teutonnes pour leur signaler les mouvements de l’armée belge. Le soir, ils atterrissaient à Cokaifagne.
Le Pont de la Vecquée devenu le Pont du Centenaire
Le « Pont de la Vecquée » était une simple passerelle en fer posée, en 1869, sur deux hautes piles de pierres. Il permettait à la Vecquée, l’antique chaussée, de franchir la Hoëgne. Un nouveau pont en béton, de style macaronique (réalisé par le cimentier spadois Degrelle), dénommé le « Pont du Centenaire », car inauguré en 1930, a remplacé l’ancienne passerelle métallique. Au début, ce pont avait été doté d’une arcade que la commune de Francorchamps fit enlever à la demande des « Amis de la Fagne ». Pour les régionaux, la Vecquée, c’est le vieux chemin le plus connu. Il passe par Vertbuisson, Bronromme, Malchamps, Baronheid, Hockai. Pré-romaine pour certains, préhistorique pour d’autres, la Vecquée, voie des crêtes, est de source sûre antérieure à l’époque carolingienne, soit d’avant l’an 750. Ce chemin suit la ligne de partage des eaux entre le bassin hydrographique de la Vesdre et celui de l’Amblève. Le nom de Vecquée semble venir du fait que le chemin menait au siège de l’évêché.
Jean Lecampinaire
Sources : Hockai (Michel Accarain – 2010)- Francorchamps – Hier et Aujourd’hui (Brigitte Renier et Michel Vanderschaeghe – 2014)- Histoire de la « jonction belge-grand-ducale (Michel Accarain – 1999)- Spa-Stavelot, histoires de tortillards ardennais (Georges Henrard – 1999) – Spa, Ville d’Air (Marc Joseph – 2009) – Francortchan Do Timps Passé (Thierry Schmitz – 1981 Pour le barrage de la Hoëgne (Commandant Charles Lemaire – S.d.), Spa – Les Hautes Fagnes (Georges E. Jacob – 1949) M et Mme Jean et Josiane Debrus-Gotal, M Patrice Lefèbvre
Historique magnifique !
Merci pour ce fabuleux résumé historique. Très intéressant !
Guido (propriétaire à Hockai depuis fin 2018)
Merci pour cette histoire bien détaillée.
Merci pour cette histoire bien détaillée.
Marijke Korteweg