Auguste VAN DER BORGHT pose ici devant la devanture de la boulangerie qui porte son nom, accompagné d’un cheval et d’une charrette. Son épouse Catherine FROIDVILLE est sans doute à l’entrée sur le seuil de la boulangerie. À gauche, on peut lire dans l’imposte de la porte d’entrée de la maison voisine « Ville de La Haye » avenue de Marteau à côté du n°68 de VAN DER BORGHT.

Après une petite recherche dans Spa, j’ai trouvé les deux maisons qui ont gardé leur architecture de façade. À gauche, il s’agit de la maison au coin droit de la rue Adolphe BASTIN, celle qui abritait il y a peu la Manufacture des boîtes de Spa (n°92 actuel) tandis que la boulangerie est maintenant un Night Shop (n°94). Sur le même trottoir, un restaurant chinois et la boulangerie MULLER.

Mais avant de s’installer dans l’avenue de Marteau, Auguste vivait rue Xhrouet n°43 avant environ 1910 dans l’habitation nommée « Au Comte d’Egmont » qui était une boulangerie populaire. Ses spécialités lues dans le journal « La Gazette de Spa » étaient : Spécialités des pains de ménage, de tartes et de gâteaux de Verviers – On porte à domicile. En 1894, il fait une demande d’installer un four dans la maison rue Xhrouet et il réitère cette demande en 1895. En 1856 c’était Thomas MEXHER qui était propriétaire de « Au Comte d’Egmont » et en 1879 il demandait la pose d’un four dans la cave. En 1912, Auguste développe son commerce avenue de Marteau et le nomme « Boulangerie Royale ». Livrait-il le pain en face à la Reine des Belges ?… mais sa boulangerie est devenue royale. En 1933, dans la liste des commerçants spadois,

Auguste est toujours boulanger et dans cette habitation réside également la veuve BOUCHOMS rentière, son épouse qui était tailleuse en robes et manteaux. Avant lui en 1892, Jean DECERF, époux de MOLLERS, était cafetier avec l’enseigne « Au Café Champêtre » et il réitère une demande pour établir une salle de danse derrière ce bâtiment.

La maison nommée « Ville de La Haye » appartenait depuis 1863 à Pierre LEGRAND puisqu’il fait une demande de nouvelle construction qu’il appellera « À La Ville De La Haye ».
Pour étoffer cette description de l’avenue du Marteau côté numéros pairs en 1933: au n°68 c’était le garage KEIPE, au n°70 les primeurs de R.DENGIS (sans doute à la ville de La Haye), au n°72 chez VAN DER BORGHT, pas de n°74, au n°76 l’épicerie tabacs cigares des sœurs BOULANGER (resto chinois ou MULLER), au n°78 une autre épicerie de L. COMPÈRE et au n°82 l’habitation de l’agent commercial R. ENGEL et de l’employé V. GAVAGE. Sur une ancienne photo, il y avait des petits commerces devant la première gare de Spa dans l’espace d’habitations de la boulangerie MULLER.

Auguste VAN DER BORGHT était né à Denderleeuw le 19 novembre 1871 et il décéda le 27 mai 1938 à Spa époux marié le 5 octobre 1897 à Spa de Catherine FROIDVILLE née le 9 juillet 1873 à Spa, fille du menuisier Hubert FROIDVILLE et de Marie DEVIVIERS. Un enfant connu du couple : Auguste Edouard Joseph né le 30 juin 1898 à Spa épousera Nathalie BRIXHE née à Landen le 4 octobre 1927, fille d’Alphonse BRIXHE et de Catherine HENDRICKX.

Fonds Body – lecture des journaux et des archives communales – généalogie état-civil avec l’aide de José BELIN.

Jean-Luc SERET.