Quelques moments importants dans l’histoire du Waux-Hall :
1769 Construction du Waux-Hall et âge d’or du Waux-Hall
1794 Moment difficile pour le Waux-Hall qui est occupé par les troupes françaises. Il est transformé en hôpital pour accueillir les soldats français. Le mobilier et l’argenterie furent volés ou vandalisés.
1801 Reprise des jeux. La prospérité revient mais sans plus atteindre la situation d’avant la révolution.
1845 A partir de cette date, le Waux-Hall perdra sa fonction de salle de jeux. Diverses manifestations y sont organisées.
1848 La société qui exploite la Redoute, le Salon Levoz et le Waux-Hall offre le Waux-Hall à Léopold II pour en faire sa résidence d’été. Il refuse cette offre !
1858 La Ville devient propriétaire.
1891 Une exposition internationale d’hygiène, de Sports et Arts Industriels y est organisée.
1895 Madame Camille Bellanger fait un legs très important à la ville à condition que celle-ci crée un orphelinat. Le Waux-Hall, peu utilisé, sera converti en orphelinat de la ville de Spa.
1936 Le Waux-Hall est classé comme monument.
1960 Destruction et reconstruction de l’aile en retour d’équerre (Centre Culturel)
1967 Le musée de la ville de Spa occupe la partie ancienne jusqu’en 1967.
1967 Jusqu’en 1983, les locaux abritèrent une annexe de la bibliothèque, des locaux de jeunes, une radio-libre, le club de judo etc.
1981 Constitution de l’asbl « L’avenir du Waux-Hall » présidée par M. Gaston Bedoret qui n’aura de cesse d’interpeller les pouvoirs publics afin de faire prendre conscience de la valeur inestimable de l’édifice.
1983 Le bâtiment est totalement abandonné. Les dégradations, le vandalisme, les vols mettent à mal l’intérieur du bâtiment.
1985 Les 28-29 septembre, le Comité Culturel organise une grande fête populaire au Waux-Hall. Les Spadois répondent en nombre. Il s’agira d’un moment important dans la conscientisation des Spadois à la sauvegarde du Waux-Hall.
1987 Remise en état des toitures
1993 Le Gouvernement Wallon l’intègre à la liste du patrimoine exceptionnel.
1999 Au vu des dégradations croissantes et dans l’absence d’un projet de reprise, le gouvernement wallon inscrit le Waux-Hall sur la liste de l’Institut du Patrimoine Wallon, dans une volonté de sauvegarde. C’est ainsi que l’IPW a défendu l’idée de restaurer l’enveloppe extérieure sans attendre une nouvelle affectation des lieux, évitant ainsi des coûts supplémentaires des travaux.
2006 La première phase des travaux a débuté en mars 2006. Le chantier a été divisé en petits lots afin de tenter de le mettre à la portée des artisans et afin de permettre au public de découvrir le savoir-faire des artisans. L’IPW a pris en charge la coordination des lots.
2009 D’un coût de 2,5 millions d’euros, dont 95% à charge de la Région Wallonne, la première phase, relative aux façades, au mur d’enceinte, aux grilles s’est achevée à la fin de 2009.
2010 Ce 24 avril, les différents acteurs concernés par la restauration du Waux-Hall inaugurent la restauration de l’extérieur du bâtiment. Chacun reconnaîtra que le Waux-Hall est très beau avec son badigeon rose pâle (ceux qui n’appréciaient pas s’habituent), ses magnifiques châssis d’époque, sertis de vitrages soufflés artisanalement, ses magnifiques grilles en fer forgé rehaussées de dorures.
2010 La seconde phase est actuellement à l’étude. Il s’agit de rénover et d’aménager l’intérieur du bâtiment. L’affectation envisagée est celle d’un cercle d’affaires. La ville de Spa et des associations culturelles pourront utiliser la grande salle de bal pour des réceptions, concerts (une vingtaine de jours par an). À la demande de la Ville de Spa, l’IPW assumera la gestion du chantier. La fin des travaux est prévue dans trois ou quatre ans.
Sources : Le Waux-Hall à Spa : dossier de la commission royale des monuments, sites et fouilles 6. –Institut du Patrimoine Wallon.
- Pour permettre à des artisans de pouvoir exercer leur talent dans la restauration du Waux-Hall, le chantier avait été divisé en treize lots. Des artisans spadois ont participé à la restauration du Waux-Hall. Il s’agit de M. Jérôme et fils (menuiserie), de Paul Mordan (menuiserie et quincaillerie) et de M. Piroton pour les vitres.
- L’asbl « L’avenir du Waux-Hall » était une nouvelle fois présente pour informer le public sur l’histoire du Waux-Hall et sur les techniques de restauration mises en œuvre par les artisans. Elle pouvait compter pour l’occasion sur les services de la Maison des Contes et Légendes. Des personnages en habit d’époque, dont une « comtesse anglaise », évoquèrent ce qu’était la vie des « bobelins » à l’époque de la grandeur du Waux-Hall.
- Le coût de la restauration, 2,5 millions d’euros, est élevé. Mais comme le soulignait M. Joris, cet argent a permis de donner du travail à de nombreux artisans de notre région. De plus, cette activité a l’avantage de ne pouvoir être délocalisée. Quand on parle de patrimoine architectural et de culture, il ne faut pas employer le mot de dépense mais d’investissement, dira-t-il, à la plus grande satisfaction de l’échevin Charles Gardier.
- La restauration a été effectuée à l’identique permettant aux artisans de faire valoir tout leur savoir-faire. Les vitres en verre soufflé, les châssis et leur quincaillerie, les grilles et les dorures en sont de très beaux exemples.
- Les grilles, très jolies, ferment la cour du Waux-Hall et créent une atmosphère plus intime. Certains éléments restaurés à la feuille d’or donnent un éclat tout particulier à l’ensemble.