Dans l’excellent article qu’elle a publié dans la revue « Histoire d’Archéologie Spadoises » de décembre 2003 intitulé Georges Hobé et la création du quartier Balmoral, Spa-Extension, Soo Yang Geuzaine, après avoir étudié les différentes villas construites par l’architecte bruxellois, faisait remarquer à propos de l’aubette en maçonnerie (construite de même que trois abris en bois le long de la ligne de tramway créée pour joindre le nouveau quartier à la gare de Spa) la ressemblance de cette aubette, dont on ne connaît pas l’architecte, avec l’abri de tram construit par Hobé au Golf-Club du Coq.

« Même si certains détails diffèrent, écrit-elle, les principaux éléments sont similaires : la volumétrie de la toiture, la position des colonnes d’angle en bois sur murets bas, l’emplacement des fenêtres, le soubassement en saillie et le dépassement de la toiture. C’est sur base de cette comparaison que j’attribuerais à Hobé la paternité de la construction de l’aubette spadoise »

Il nous a semblé, compte tenu de la formation initiale de Georges Hobé, menuisier ébéniste, comme le rappelle encore Mlle Gueuzaine dans un deuxième article, consacré à la villa Littlelodge, avenue Professeur Henrijean (H.A.S. Decembre 2001) qu’il pourrait avoir également créé les deux pavillons de bois tout récemment restaurés le long de la route de Balmoral.
La qualité de la menuiserie de ceux-ci suppose, ce qu’était Hobé, un ébéniste de qualité, qui savait intégrer parfaitement le travail bois à ses constructions comme le montre cette récente photographie de la villa « La Brise », à Balmoral.

La carte postale de 1911, qui représente le deuxième pavillon de bois de Balmoral, montre la mise en valeur et la qualité de celui-ci au milieu d’un petit parc surplombant le lac de Warfaaz avec, au fond, le château du Neubois, tout neuf lui aussi à l’époque.

Jean Toussaint