Saint Nicolas pose ici parmi les élèves de l’Athénée en décembre 1958.
Les enfants ont revêtu leurs plus beaux habits. La fête commence par quelques chants. On n’hésitait pas à chanter également « la légende de Saint Nicolas » qui commençait de la manière suivante :
« Il était trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs.
S’en vont au soir chez un boucher. « Boucher, voudrais-tu nous loger ?
Entrez, entrez, petits enfants, il y a de la place assurément.»
La suite de la chansonnette raconte que le boucher les a mis au saloir mais que 7 ans plus tard, St Nicolas passant par là, demanda à voir ce qu’il y a avait dans le saloir. Il libéra les petits enfants. La chanson se termine par ces strophes :
« Boucher, boucher, ne t’enfuis pas ! Repens-toi, Dieu te pardon’ra. »
Saint Nicolas posa trois doigts Dessus le bord de ce saloir.
Le premier dit : « J’ai bien dormi ! » Le second dit : « Et moi aussi ! »
Et le troisième répondit « Je me croyais au Paradis ».
Enfin, l’institutrice demandait aux écoliers d’entonner le célèbre « Oh grand Saint Nicolas patron des écoliers » afin de l’accueillir
Année 1957
Ô grand Saint Nicolas, Patron des écoliers,
Apportez-moi des pommes, dans mes petits souliers.
Je serai toujours sage comme un petit mouton
Je dirai mes prières (ou j’apprendrai mes leçons) pour avoir des bonbons.
Venez, venez, Saint Nicolas.
Venez, venez, Saint Nicolas.
Venez, venez, Saint Nicolas, et tra la la…
Les enfants attendaient impatiemment ce moment, non sans une certaine crainte, car si St Nicolas est très gentil, il savait tout ce qui se passait dans la classe et il fera peut-être quelques remarques aux élèves un peu turbulents !
Le moment le plus impressionnant était certes celui où l’on se rendait seul devant Saint Nicolas assis sur son magnifique trône sur l’estrade. Celui-ci demandait si l’on travaillait bien à l’école, si l’on était gentil.
Parfois, des enfants un peu trop impressionnés, ne pouvaient retenir quelques larmes ou sanglots mais très vite St Nicolas les prenait dans ses bras pour les rassurer.
L’événement était immortalisé par la traditionnelle photo de groupe devant le « Grand Saint ». Ce dernier était très patient ! Photo de 1957.
Tous les enfants recevaient des friandises et des cadeaux et notamment le traditionnel « mirou », bonhomme de pâte que l’on mangeait lors de cette belle après-midi.
Vive Saint Nicolas !
Pol Jehin